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1.Sauvegarde du Patrimoine Culturel
2.Résurgence des arts traditionnels populaires

1.Sauvegarde du Patrimoine Culturel

La sauvegarde des monuments et des sites a toujours été considérée comme une priorité absolue pour la conservation du patrimoine archéologique de l'Algérie. Les monuments et sites disséminés à travers le territoire constituent le témoignage de nombreuses civilisations dont celles plusieurs fois millénaires qui marque la période préhistorique. Datant de plusieurs milliers d'années les gravures et peintures rupestres du Tassili attestent de la richesse et de l'originalité de la civilisation qui s'est développée dans le Hoggar au centre de l'immensité actuelle du Sahara.
Sept monuments et sites en Algérie sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Tassili n'Ajjer :

Un étrange paysage lunaire de grand intérêts géologique abrite l'un des plus importants ensembles d'arts rupestres préhistorique du monde. Plus de 15 000 dessins et gravures permettent d'y suivre depuis 6000 ans av. JC jusqu'aux premiers siècles de notre ère, les changements du climat, les migrations de la faune et de l'évolution de la vie humaine aux confins du Sahara. Les formations géologiques, avec les niches que l'érosion a creusées dans le gré, sont d'une beauté spectaculaire.
A 2000 km d'Alger dans les paysages extraordinaires du Tassili des Ajjer vaste plateau gréseux à aspect lunaire et d'une beauté grandiose, on peut y voir de gigantesques canyons, des gorges encaissées, des forets de pierres, des coupoles en grés découpées par l'érosion
Au nord du Hoggar, est situé un des plus riches musées d'art préhistoriques existant au monde. Sur des centaines de km, de magnifiques peintures rupestres au nombre de plusieurs milliers apportent une contribution toute nouvelle à l'histoire universelle des arts et à la connaissance des civilisations préhistoriques de l'Afrique.


Djémila :

Djemila, ou Cuicul, avec son forum, ses temples et ses basiliques, ses arcs de triomphe et ses maisons à 900 m d'altitude, fournit un exemple remarquable de l'adaptation des schémas de l'urbanisme romain à un site de montagne.


Vallée du M'Zab :

La vallée a conservé intacte, autour de ses cinq ksours ou villages fortifiés, un habitat humain traditionnel créé au Xe siècle par les Ibadites. Fonctionnelle et dépouillée parfaitement adaptée au milieu, conçue pour la vie en commun, mais respectant les structures familiales, l'architecture du M'Zab est une source d'inspiration pour les urbanistes d'aujourd'hui.


Casbah d'Alger :

Dans l'un des plus beaux sites maritimes de la Méditerranée, surplombant les Ilots ou un comptoir carthaginois fut installé dès le IVe siècle av JC, la Casbah est une ville islamique, ou médina, d'un type original. Lieu de mémoire autant que lieu d'histoire, elle comprend, outre la citadelle, des mosquées anciennes, des palais de style ottoman et un tissu urbain traditionnel où une sociabilité très poussée a de longue date laissée sa marque.


La Kalaâ des Ben Hammad :

Dans un site montagneux d'une saisissante beauté, les ruines de la première capitale des émirs Hamadites, fondée en 1007 et démantelée en 1152, nous restituent l'image d'une ville musulmane fortifiée. Sa mosquée, avec sa salle de prière de 13 nefs, est l'une des plus grandes d'Algérie.


Timgad :

Sur le versant nord des Aurès, Timgad fut créée en 100 ap JC, par l'Empereur Trajan comme colonie militaire. Avec son enceinte carrée et son plan orthogonal commande par le cardo et le decumnus, les deux voies perpendiculaires qui traversaient la ville, c'est un exemple de l'urbanisme de la Rome antique à son apogée.


Tipasa :

Sur les rives de la méditerranée, Tipasa, ancien comptoir punique, fut occupée par Rome, qui en fit une base stratégique pour la conquête des royaumes mauritaniens. Le site comprend un ensemble unique des vestiges phéniciens, romains, paléochrétiens et byzantins, voisinant avec les monuments autochtones, tel le « Kbor ez Roumia », grand mausolée royal mauritanien dit « Tombeau de la Chrétienne ».


2.Résurgence des arts traditionnels populaires

Le génie créateur populaire, s'exprime avec éclat à travers le tissage, la céramique, la poterie, la bijouterie, la sculpture sur le bois, la vannerie, etc.…
L'art traditionnel remonte à plus de cinquante siècles et fait partie intégrante de la vie d'antan et de toujours. Il demeure l'oeuvre vivace des femmes et des hommes des plaines et des montagnes, du Hoggar aux villages de Kabylie ou des Aurès.
En fait, cette expression de l'âme populaire englobe toutes les productions matérielles et immatérielles de l'Algérie, que ce soit le tapis, le chant, le proverbe, les recettes culinaires ou les us et coutumes. Le patrimoine immatériel, dont l'importance retient l'attention de l'UNESCO, a préoccupé depuis des décennies les responsables et les spécialistes algériens.
Les musées nationaux constituent une précieuse referens à ce patrimoine culturel exceptionnellement varie et évocateur il reste un atout touristique majeur pour l'Algérie, comme pour les étrangers, et une source de revenus à peine entamée

L'artisanat algérien :

De la poterie à la céramique en passant par le tissage, les arts populaires algériennes se sont toujours inspirés de leur proche environnement local. Mais ils ont toujours été ouverts à l'universalité grâce à la proximité du coeur de l'Afrique, de l'orient et de l'Europe. C'est donc une vaste création colorée, chatoyante et changeante, reflet de la magie fidèlement transmise de génération en génération.

tapis et tissages :

Les tissages citadins et ruraux vont des tapis multicolores, caractéristiques des différentes régions, aux couvertures de laine finement décorées.
Hormis les tapis relativement récents de Tlemcen et du M'Zab, oeuvres d'art citadines, les quatre grands tapis caractéristiques algériens sont les tapis de la kalaâ, de Guergour, du djebel Amour et de Nememchas.
A l'instar d'autres objets artistiques telles que les poteries, le tapis rural (celui des nomades) est conçu pour un usage quotidien. L'espace de la tente, se réduit à un parterre de quelques mètres carrés. Le nomade recouvre cette surface pour se protéger contre le froid, et l'inconfort du sol. Pour le nomade, tente et tapis sont indissociables.


Dinanderie :

Les casbahs abritent encore d'habiles dinandiers travaillant la feuille de cuivre ciselant les vases les plateaux ou les aiguières. Le métier de la dinanderie, s'appuie sur le travail de la feuille de cuivre et sa transformation en articles utilitaires ou simplement décoratifs. Les artisans dinandiers sont établis depuis l'époque du moyen âge.


Costumes :

Reflets des arts et des traditions populaires, le costume et la façon de s'habiller caractérisent les différentes cultures qui ont fleuri sur le territoire national.
Les algériennes ont su mettre au goût du jour les costumes séculaires tels que le Kaftan, le Karak ou la Gandoura selon les différents styles de Tlemcen, Alger, Annaba et Constantine.
Les tenues traditionnelles de Kabylie, des Aurès, du Sud algérien, de la région de Sétif comme de l'Oranie, connaissent un regain d'intérêt parmi les nouvelles générations et suscitent celui des touristes de plus en plus nombreux qui visitent l'Algérie profonde.
L'homme apprécie encore Bdija (gilet) et parfois même la calotte nommée « Chachiya-Stamboul » destiné à protéger du froid et à affirmer la personnalité de l'homme. Le Burnous est à la plus majestueux, chaud et résistant. Les deux pans en sont reliées au niveau de la poitrine, par une passementerie décorative dont la technique est transmise d'artisan à artisan.


Maroquinerie :

Le cuir constitue une matière importante de l'artisanat citadin ou du sud du pays. Les célèbres Belgha (babouches) continuent à avoir du succès.
Dans le sud de l'Algérie, ainsi qu'on peut le voir sur certaines armes, le cuir était utilisé autrefois pour la décoration des boucliers.
Le cuir intervenait aussi dans la fabrication de certains vêtements telle que la tunique en peau tannée. Les selles de Méhari sont toujours fabriquées en partie avec du cuir, ainsi que les sacs de voyages de Touaregs richement décorés (damiers, losanges, triangles multicolores) et les jolies portefeuilles en peau mince et plusieurs compartiments. Les couleurs vives des dessins exécutés sur les tarablats évoquent les motifs ornant le tapis du M'Zab.


Céramique :

Conçue à des fins utilitaires dans la vie quotidienne la céramique est un art ancien. Toutes les régions d'Algérie sont représentés : poteries du M'Zab, du Djurdjura, des Aurès, de Djidelli, de Nedromah, des Hauts plateaux ou du Chenoua.
On distingue les poteries servant de récipients alimentaires à messsage magico-religieux, ou les poteries décoratives. Mais on peut les ordonner suivant leur forme. Ainsi les « ikufan » destinés à recevoir les figues ou les céréales pour l'hiver, sont de grandes poteries ovales, cylindriques ou cubiques, les jarres ont tantôt la pause en renflement développé et un col court. Les vases couscoussiers avec les « ikufan » et les différentes catégories de jarres, la série verticale des poteries.
La série « horizontale » comprend surtout les plats de taille et d'aspects variables
Le grand plat utilisé pour rouler le couscous, le tadjin à cuire la galette, le plat à couscous (methred), les petites assiettes, les plats doubles ou triples, les saucières, etc.…
L'argile, matière première utilisée, est extraite des carrières à ciel ouvert connues des potières du village ou de campement.
La terre glaise est pétrie. Avec le succès remporte par cet art auprès des touristes, la micro céramique décorée et cuite au feu est riche et variée. Le décor est géométrique : losanges, demi cercles, lignes brisées, points savamment dispersés sur la surface externe, ainsi que d'autres motifs décoratifs recouvrent ces poteries : fleurs, animaux, objets, mains, croissants, étoiles…


Bijoux :

On trouve une quantité importante de bijoux venant de tous les coins du pays, notamment du Hoggar, du Nord Constantinois, des Aurès et la Kabylie.
Le bijou aurésien est monté avec un métal (argent) coulé et ciselé. Il est caractérisé aussi par sa finesse : perle de verroterie, chaînes en argent. Bracelets et fibules aurésiens ne sont pas assortis de coraux et d'émaux.
Le bijoux kabyles sont plus colorés. Corail rouge, clous de girofle marron, argent blanc et émaux vert, bleu, rouge donne aux précieux objets des tons chatoyants. Boucles d'oreilles, diadèmes, colliers fibules de plusieurs tailles, chaînes, bracelets, ceintures, bagues, boites à bijoux en chevillières sont réputés.


Bois sculpte :

Dans l'Algérie septentrionale, les artisans travaillent le bois.
Parmi les pièces destinées à être fixées, les portes et les étagères à vaisselle au décor floral multicolore sont particulièrement appréciées. Les manches de couteaux, fourreaux d'épées, les divers ustensiles traditionnelles (cuillères, plats, louches…) et les petites tables basses (maïda) sont également recouvertes de motifs. Mais le chef d'oeuvre par excellence du mobilier reste le coffre berbère haut sur pieds, long et sculptés sur trois ou quatre faces et le coffre traditionnel de la mariée plus et plus petit.
Le premier comporte un dessin géométrique gravé. Sculptées à même le bois, les figures sont aussi obtenues à l'aide de baguettes rapportées. Des rosaces, des étoiles des arcatures, des losanges, se répètent sur les vieux coffres traditionnels dont l'art procède toujours par bas relief.
Triés du bois de noyer ou de frêne extrêmement résistant, ces coffres sont parfois teintes et cires.
Le coffre traditionnel a toujours eu une fonction familiale sinon sociale.

AMBASSADE D'ALGERIE 2017